le ksar de Boussemghoun fut édifié depuis 17 siècles
Boussemghoun ( Algérie) était composé de sept ksars, organisés autour d'un oued : At Moussa, At Ali, At Sidi Ahmed, At Slimane, At N'kiat, At Aïssa, du nom des fractions de tribu qui les habitaient. Ighram est le seul qui ait subsisté
Située dans les monts des Ksour, la commune abrite un vieux ksar berbérophone, qui se distingue par la présence d'une annexe de la zaouïa Tijaniyya, lieu de pèlerinage des adaptes de cette confrérie.
Du Kharidjisme au Malékite
Dans l'époque médiévale, plusieurs auteurs arabes, en ont fait la description : Ibn Hawqal (xe siècle), El Bekri (xie siècle), El Idrissi (xiiie siècle) et Ibn Khaldoun (xive siècle)4. Selon Hamza Boubakeur, à l'époque Zianide, lorsque le saint Sid Ahmad Majdūb s'établit dans les environs d'Arbawet. Boussemghoun et tous les ksour berbères de la région professaient encore le kharidjisme. Le saint et les Arabes nomades vont imposer la doctrine malékite.
Boussemghoum : de la wilaya de Saida à Il Bayadh mais Naama conteste
En 1956, Boussemghoun devient commune. Depuis 1959, la commune dépendait de l'arrondissement d'Aïn Sefra. Elle a été rattachée à la wilaya d'El Bayadh à l'issue du découpage administratif de 1985. Auparavant, elle dépendait de la wilaya de Saïda.
Ce découpage administratif a été contesté par les habitants, car la commune qui appartient à l'espace ksourien, principalement intégré dans la wilaya de Naâma, a été séparé de son espace fonctionnel.