Du poisson frais à Ouargla
A Ouargla, porte du désert, à 845 km au sud d’Alger, ne vous étonnez pas si on vous propose, dans l’un des restaurants
de la ville, du poisson frais. L’offre est tout ce qu’il y a de plus
sérieux. Pour mieux vous convaincre, on vous présente la grosse
pièce parfois bien vivante, baignant dans un aquarium.
Le plat
est sur le menu, aux côtés des autres mets du jour à
base de viande rouge ou blanche. Bien évidemment, c'est l'une des espèces de poissons d’élevage
connues sous les noms de tilapia, d’artémia, de poisson-chat entre
autres.
En vérité, le poisson est anecdotique devant le paysage, le
décor, les dunes, les oasis de palmeraies, les vastes étendues
désertiques, les sites historiques et touristiques que la ville et ses
environs offrent aux visiteurs.
Ouargla
compte des endroits qui méritent un détour,
Ouargla vous
fait découvrir d’autres espaces, vous fait baigner dans un autre
climat, une autre ambiance , moins stressante que
celles des grandes villes du nord du pays.
Il est vrai que le visiteur ou le
touriste qui débarque pour la première fois à Ouargla aura du mal à
trouver ses marques. Il doit s’approcher des habitants de souche, du
reste serviables et accueillants, pour se renseigner sur les sites,
monuments, quartiers, marchés, oasis, dunes, chotts et lacs à visiter,
même s’ils ne sont pas mis en valeur dans leurs prestations par les
agences et associations touristiques.
Parce que la région d’Ouargla
compte, elles aussi, des endroits qui méritent un détour, à l’image des
ksour de Ouargla-ville, de N’goussa, de Sidi Khouiled, d’El-Hadjaj, de
Temacine, de Touggourt ou encore des vestiges de la ville de Sédrata, aujourd’hui disparue, et des sépultures des rois ayant régné dans la région.
Elle
compte aussi des réserves protégées, « lieux de croissance d’une riche
flore » et endroit « de prédilection de multiples espèces faunistiques,
de mammifères, de reptiles et d’oiseaux ». Le visiteur peut, au détour
d’une dune ou d’un palmier, tomber nez à nez avec un fennec, un renard
ou un lézard du désert. Inutile de parler du chameau, dont le Sahara en
constitue la planète naturelle.
Des atouts indéniables
Les
potentialités touristiques d’Ouargla sont indéniables. Les autorités en
sont conscientes. Elles ont retenue, depuis 2005, six zones d’expansion
touristiques dans les communes de Hassi Ben Abdellah, N’goussa,
El-Hedjira et
Tabesbest. Les zones humides, comme les lacs salés, les
sebkhas, les chotts, les plans d’eau et les oasis, sont autant d’atouts
susceptibles de captés, plus tard, une fois les commodités réunies, le
tourisme national et étranger.
Mais les opérateurs semblent faire
défaut. Ils ne se pressent pas au portillon. Ils sont plutôt attirés par
le littoral. Peut-être par méconnaissance des perspectives de ce type
de tourisme.
Pas de guides ou brochures sur
ses atouts touristiques.
Comme pour la majorité des grandes villes et régions du pays, Ouargla et sa région ne disposent pas de guides ou brochures sur ses atouts touristiques. L’Office national du tourisme (ONT) présente Ouargla comme « une immense oasis dont la palmeraie compte plus d’un million et demi de dattiers (…) Les ksour sont nombreux, comme celui de Ouargla et de N’goussa où se trouvent les tombeaux de Sidi Belkheir Echetti et Sidi Ahmed Belabbès (…) Le Musée, avec son exposition sur l’artisanat des différentes régions, les reproductions des périodes historiques et préhistoriques, sa place du marché et le vieux ksar témoignent de l’attachement de cette cité à son passé ».
La rose des sables, appréciés des touristes
Le marché existe encore. Il grouille de monde. Mais à la place du bois, on y vent de la pierre, des roses des sables pour être précis. Objets d’ornementation appréciés par les touristes et les visiteurs de passage. Plus loin, un autre petit marché, comptant quelques étals, proposent des dattes de différentes espèces, dont l’une, de couleur noire, la moins chère de toutes les variétés, est recommandée pour les personnes souffrant de rhumatisme, selon un vieux marchand.
C’est
vrai que Ouargla est l’une des plus importantes villes du sud algérien.
La ville est
coupée en deux par une route nationale à deux voies plantée de part et
d’autre de palmiers. C’est la plus riche aussi grâce aux gisements pétroliers de Hassi
Messaoud. Elle grandit et s’élargit au fil des jours. Elle compte de
nombreux établissements hôteliers de différentes catégories, dont
certains n’ont rien à envier à ceux des grandes villes du nord du pays
en matière de prestations et de services. Dans l’un d’eux, chaque
chambre est équipée d’un ordinateur. (Focus Algérie,http://focus-algerie.blogg.org/ouargla-algerie-destination-touristique-a-decouvrir-a116340584).
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